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Le Répertoire national des mandatés accessible en open data

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Le Répertoire national des mandatés accessible en open data

Le ministère de l’Intérieur vient de rendre abordable le Répertoire national des mandatés en open data. Bien que les données  existant ne soient pas abstraites, il s’agit d’un pas positif pour l’accès aux données publiques.

S’il existait de manière légale depuis 2001, le Répertoire national des élus (RNE) est maintenant disponible en open data. Ce document donne la possibilité de suivre les titulaires d’un mandat électoral en France. Il est renseigné et tenu à jour par les préfectures et par les services du ministère de l’intérieur, particulièrement sur la base des éléments approvisionné par les mandatés lors de la phase d’enregistrement des candidatures. Disponible sur le site datagouv.fr, ce répertoire est divisé en neuf fichiers selon le type de mandat des représentants politiques : des conseillers municipaux aux sénateurs, en passant par les députés ou les conseillers de l’Assemblée de Corses.

Pour ce qui concerne les données que l’on peut apercevoir dans le RNE, elles ne sont pas des plus fournies. Nom, prénom, sexe, date de naissance, de début de mandat, fonction et profession sont les informations nécessaires disponibles dans chacun des fichiers. Il est d’ailleurs étonnant que la sensibilité politique de chacun ne soit pas indiquée. Un élu qui dispose de plusieurs mandats figure dans chacune des bases concernées. Les données relatives à la profession sont déclaratives et les fichiers mis en ligne devraient être mises à jour trimestriellement.

L’open data en manque de mises à jour

Ces promesses de mises à jour assez fréquentes sont encourageantes pour le secteur de l’open data. Datagouv se démarque d’ailleurs sur ce point. Par la suite le nombre des bases de données publiques ne sont pas actualisées assez régulièrement pour être exploitables. Et quand ce ne sont pas des problèmes de fraîcheur des données, ce sont les acteurs qui les récoltent qui sont réticents à les mettre en ligne. En témoigne la RATP au moment d’ouvrir ses données publiques. Les horaires et les informations « temps réel » sur la circulation des métros, bus et trams n’est pas disponibles parmi celles disponibles. Il aura fallu une pétition de nombreuses start-ups et la loi Macron pour faire plier la Régie des transports de Paris début 2017.