61 rue Henri Barbusse 92110 Clichy Levallois
info@issmi.fr

Les strat-ups IA qui ont incorporé l’IA Factory de Microsoft France

ISSMI, trouver un job chez des grands comptes

Les strat-ups IA qui ont incorporé l’IA Factory de Microsoft France

11 start-ups IA françaises viennent d’intégré l’AI Factory de Microsoft, à Station F. Elles s’ajoutent aux 16 autres qui ont déjà été suivie dans ce cadre, générant en 18 mois une centaine de mobilisations et, pour certaines, des levées de fonds de 1 à 4 M€.

Depuis un an et demi, Microsoft France accompagne dans son AI Factory – installée sur le campus de Station F – des start-ups françaises se dirigeant vers les technologies d’intelligence artificielle dans leurs applications. En un an et demi, 16 éditeurs de logiciels ont déjà profité de ce suivi et Microsoft en accueille maintenant 11 autres : eOdyn, Ad Scientiam, Eagle Genomics, Posos, Data&Data, Tilkee, Xtramile, Dathena, DreamQuark, Activeeon et Vekia. Ceux-ci évoluent dans des divers domaines tels que la navigation maritime, la recherche sur le microbiome, la lutte contre la contrefaçon, le sourcing de candidats, la prédiction appliquée aux finances ou la gestion du ravitaillement, entre autres.

Un bilan rapide assuré par Microsoft sur les 16 start-ups déjà passées par l’AI Factory enseigne qu’elles ont intégralement pourvu une centaine de postes et levé plus de 10 millions d’euros. L’une d’elles, Recast.AI, a été rachetée par SAP. Sur les recrutements opérés, Case Law Analytics, Craft AI, Hugging Face, Prevision.io ou Zelros ont intégré des data scientists et d’autres profils techniques, tandis qu’Heuritech, Scortex, Tellmeplus ou Yatedo se sont pourvus de profils commerciaux. Les levées de fonds ont été effectuées par DCbrain (1,5 M€), Hugging Face (3,5 M€ en mai 2018), Prevision.io (1,5 M€) et Zelros (4 M€).

Ad Scientam, des parcours de soin personnalisés

Parmi ces entreprises qui regagnent actuellement l’AI Factory, une start-up comme eOdyn – basée à Plouzané dans le Finistère – collecte et mesure les courants marins à l’aide de capteurs embarqués sur les navires. Le trafic maritime lui procure ainsi des informations en temps réel et historiques pour les compagnies de transport, à un coût réduit par rapport aux solutions basées sur les données satellites. La start-up Ad Scientiam développe des outils mobiles conçus pour les parcours de soin personnalisés, capables d’apporter au médecin des informations médicales issues de la vie réelle du malade, assemblées entre deux consultations. L’objectif est de pouvoir découvrir plus rapidement les évolutions des maladies et de mieux repérer les effets néfastes d’un traitement. Autre acteur de la santé, Posos s’appuie sur le traitement automatique du langage pour consulter des contenus biomédicaux.

Pour la recherche génomique, Eagle Genomics développe des solutions de gestion de données pour étudier les volumes croissants d’informations et permettre des avancées sur l’étude du microbiome. Dans un tout autre domaine, celui des services financiers, DreamQuark développe la plateforme de deep learning Brain qui engendre des prédictions « explicables » dans le domaine du marketing, du risque (identification de la fraude) et de la conformité. Xtramile est une solution de sourcing des candidats inventée pour optimiser le ciblage. Dathena offre aux entreprises une plateforme pour arranger et consoler leurs informations sensibles.

Data&Data s’attaque à la contrefaçon des marques de luxe

La majorité des éditeurs suivi dans l’AI Factory ont montré leurs offres dans le cloud Azure. Certains sont déjà appuyés par Microsoft dans d’autres cadres ou se sont fait remarquer pour avoir collaboré à un ou plusieurs programmes d’accompagnement ou d’accélération. C’est le cas de Tilkee, par exemple, qui a développé une solution SaaS conçue pour doper la productivité des commerciaux en leur permettant de relancer leurs prospects au meilleur moment. Egalement en SaaS, Vekia optimise la gestion des stocks et du réapprovisionnement avec une solution déjà adoptée par Engie, Eugène Perma, Mr.Bricolage, Okaïdi ou Orange.

La technologie de Data&Data aide les marques de luxe visées par la contrefaçon en assimilant en temps réel les copies de leurs produits en vente en ligne. Quant à Activeeon, elle existe déjà depuis 2007 (avec le concours de l’Inria). L’éditeur développe une solution de gestion robotisée des applications et de leurs déploiements qui s’opère dans des environnements multi-clouds. Sur le site de Microsoft, une page détaille les différentes activités de l’ensemble des start-ups accueillies depuis l’origine au sein de l’AI Factory.