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Le très haut débit, épine dorsale de la transformation numérique

ISSMI, trouver un job chez des grands comptes

Le très haut débit, épine dorsale de la transformation numérique

La transformation numérique –l’introduction des technologies numériques dans tous les niveaux de l’entreprise- pousse les différents secteurs du monde professionnel à faire évoluer son fonctionnement. D’abord cantonné aux grands comptes, ce mouvement touche désormais aussi bien les TPE que les PME.

L’avènement du cloud, de la visioconférence, du Big Data ou encore du travail collaboratif suscite l’intérêt de nombreuses entreprises qui voient, dans ces outils, des moyens d’améliorer la collaboration entre les salariés et, entre autres, de réduire les dépenses IT. « Plus personne ne s’interroge sur la légitimité d’opérer sa transformation digitale ou non. Les entreprises se posent désormais la question du ‘comment’ », juge ainsi Franck Morales, vice-président Marketing et Connectivité chez Orange Business Services.

Encore réticentes à se déployer hors de l’entreprise leurs services, les entreprises sont de plus en plus nombreuses à migrer leurs outils sur des serveurs distants. Ce changement d’état d’esprit est également vrai pour la téléphonie, une fonctionnalité plus que critique. « Une digue a cédé. Aujourd’hui, je discute avec des clients qui n’imaginaient pas voir leur PABX ailleurs que dans leurs murs. Passer en mode Saas [software as a service, Ndr] n’est plus un problème pour eux. Il n’y a plus de résistance, ils ne voient plus cela comme un risque. C’est le très haut débit qui a permis de s’affranchir de cela », témoigne Bertrand Lemoine, président de Nerim.

Grâce à des débits pouvant aller jusqu’ à 10 Gbit/s -suivant les opérateurs- sur les réseaux filaires et jusqu’ à 300 Mbit/s sur les réseaux sans fil, le très haut débit constitue la colonne vertébrale de cette transformation numérique. En effet, ni l’ADSL, pas plus que le SDSL sur la partie filaire ou la 3G sur le versant mobile, ne permettaient d’employer des solutions comme la visioconférence ou des outils de travail collaboratif. « Une technologie comme la fibre permet d’utiliser tous ces nouveaux services correctement », abonde Damien Wattine, président de Serveurcom.

A l’exception des entreprises de grande taille, dotées d’un DSI ou, à défaut, d’un responsable informatique capable de se poser des questions pointues sur les technologies, les petites et moyennes structures s’interrogent surtout sur les usages. Une PME de 5000 personnes implantée dans trois continents ne disposent pas des mêmes besoins qu’un groupe de 400 salariés présent uniquement en France ou même qu’un cabinet d’architecte.

Qu’il s’agisse d’un outil de partage de documents, d’un solution de travail collaboratif, d’un CRM ou d’une solution de comptabilité, les entreprises basculent vers des outils comme Office365, Salesforce ou les solutions IaaS proposées par Amazon Web Services, filiale du géant de l’e-commerce Amazon. La très faible latence du très haut débit et sa robustesse rassurent des entreprises prêtes à faire le grand saut sans rogner pour autant sur la qualité de services qu’elles utilisent depuis des années. L’opérateur ou l’intégrateur sélectionné par l’entreprise joue, en ce sens, un rôle essentiel : il rappelle à son client à quel point le choix d’une connectivité robuste et rapide garantit un usage fluide de la solution choisie.

« La fibre optique présente d’indéniable gains en terme de rapidité et de qualité de service », assure Damien Wattine. « Auparavant, l’envoi d’un dossier volumineux par un architecte pouvait prendre jusqu’à une heure. Avec la fibre, il ne faut que quelques minutes. La vidéo souffrait elle aussi d’une perte sévère de qualité. Le très haut débit a aussi réglé ce problème. Désormais, tout va plus vite, tout est plus qualitatif ».

La fibre assure également la continuité du service. « Avoir une connectivité capable de garantir une bonne continuité de service, une disponibilité très forte et une absence de coupures, constitue l’un des points forts du très haut débit », estime quant à lui Frank Morales. Le très haut débit contribue également à l’optimisation des relations entre les clients et les fournisseurs.

« Qu’il s’agisse de dématérialisation des appels d’offres ou de consultation des stocks, la fibre fournit un supplément de fiabilité », précise de son côté Nicolas Aubé. La relation entre les salariés de l’entreprise gagne, elle aussi, en flexibilité. « [Grâce au très haut débit] et aux solutions de travail collaboratif, les entreprises travaillent plus rapidement et plus efficacement », souligne Alexandre Nicaise, président d’Alphalink. 

Le très haut débit permet également de renforcer la connectivité entre les différents sites d’une entreprise. « Pour ce type d’entreprises à la recherche d’un temps de réponse réduit et d’un gros débit, la fibre est une évidence », assure Nicolas Aubé, président et fondateur de Celeste.

Plus que jamais en matière de transformation numérique, le très haut débit fait figure de composant incontournable.