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Des alternatives pour diminuer le turnover des développeurs

ISSMI, trouver un job chez des grands comptes

Des alternatives pour diminuer le turnover des développeurs

Actuellement, les développeurs sont des profils exceptionnellement prisés et donc très souhaités par les entreprises, déclare Michael Page additionnant que dans cette profession, le turnover est très important. Face à ce constat, le cabinet a identifié les raisons pour lesquelles les spécialistes du code – dont les salaires annuels pour moins de 5 ans d’expérience peuvent atteindre 50 000 euros – abandonnaient leur entreprise.

Travail star de ces dernières années, le développeur informatique demeure le profil le plus demandé par les recruteurs en France. Néanmoins, si les candidats n’ont aucune difficulté à avoir un emploi du fait d’un excès de convocations, ils ont plus de mal à trouver le bon job. En effet, les codeurs sont de plus en plus nombreux à admettre un poste, pour ensuite se rétracter et le quitter trop vite. Ce phénomène a conduit le cabinet Michael Page à assimiler les raisons pouvant développer la fuite de ces talents. Parmi les pistes évoquées, le fait que les spécialistes du code se fassent souvent chasser dans l’heure après avoir posté leur CV sur les sites de recrutement est un facteur qui fait pencher la balance. Difficile alors de prendre le temps de faire le point sur le marché, sur ses aspirations et perspectives de carrière. En résulte des nouvelles recrues peu en adéquation avec la culture de l’entreprise, qui ne trouvent pas de sens à leur travail et qui, par conséquent, sont peu fidèles à leur entreprise.

Pour éviter toute déception, la connaissance de soi constitue la première grille de lecture des offres d’emploi.  « La première étape incontournable, avant même de postuler, réside donc dans cette mise au point », analyse Marlène Ribeiro, directrice exécutive chez Michael Page. Selon elle, le développeur en recherche d’emploi devra être amené à se poser les questions suivantes. Quel secteur m’intéresse vraiment ? Quels sont les projets qui me motivent ? Quelle taille d’entreprise me correspond le mieux ? Quelle ambiance de travail je recherche ? Quel est le mode de conduite qui me convient le mieux ? Quelles sont les formations offertes aux collaborateurs ?

Ne pas soupçonner de faire de la surenchère salariale

Pour le cabinet, la cooptation accepterait de porter de premiers principes de réponses à ces distinctes interrogations. Appuyés par des proches ou des connaissances, les candidats ont en général eu un premier échange d’informations avec une personne qui connaît l’entreprise. Ils ont pu s’en faire une première impression en matière d’ambiance de travail, de valeurs portées, de mode de management, et pourront ainsi mieux se projeter et anticiper les possibilités d’évolution. « Mais encore une fois, avant d’envisager une cooptation, il faut se connaître et savoir ce qui nous anime, les missions que l’on estime car une entreprise qui correspondra à un ami ne sera pas nécessairement la meilleure pour soi », prévient la directrice exécutive du cabinet. « Attention donc à ne pas accepter un poste trop vite, au risque de ne pas se sentir à sa place et de changer d’emploi 6 mois plus tard », conseille-t-elle.

La formation fait de même partie des pistes qui pourraient persuader des codeurs de rester en poste. Le cabinet estime ainsi qu’à l’heure de l’obsolescence permanente des compétences informatiques, il est en effet primordial d’avoir l’assurance de rejoindre une entreprise qui mise sur la formation et dont les managers sont au niveau pour assurer la montée en compétences de leurs équipes. Mais c’est surtout la transformation salariale qui est citée comme une raison importante du changement d’entreprise pour les développeurs. En effet, exceptionnellement recherchés pour leurs compétences IT, ces profils sont souvent rétribués entre 37k et 50k pour moins de 5 ans d’expérience. « Même si un développeur est attaché à son entreprise, il peut être tenté d’en rejoindre une autre qui lui ferait des propositions de rémunération alléchantes », ajoute Marlène Ribeiro. « Comme la concurrence est rude, ces propositions ne manquent pas. Les entreprises ne doivent donc pas hésiter à réexaminer assidument le salaire de leurs développeurs pour ne pas les voir partir », termine-elle