Pour progresser le travail de ses équipes en interne, l’éditeur australien d’outils d’aide à la croissance d’applications et collaboratifs Atlassian, a résolu de jeter ses tableaux blancs et marqueurs effaçables pour le Jamboard de Google. En utilisant la G Suite pour le stockage et la bureautique, les équipes d’Atlassian peuvent aussitôt brainstormer plus rentablement.

Les cordonniers sont régulièrement les plus mal chaussés. L’éditeur australien Atlasssian, spécialiste des outils d’aide au développement de logiciels et depuis quelque temps de solutions collaboratives, s’est accentué sur une solution Google pour progresser le travail de ses équipes en interne. Embauchant près de 4 000 personnes – dont 3 200 à plein temps et 800 sous-traitants – la société souhaitait améliorer la pertinence de ses contenus internes tout en minimisant les pertes de « contenus en développement sur tableau blanc ». « Notre mission est de libérer le potentiel de chaque équipe en créant des produits qui les aident à cheminer plus efficacement » indique Harvey Jones, responsable des solutions collaboratives chez Atlassian.

La collaboration avec Google arrive à l’instant où l’entreprise cherche à s’étendre au-delà des départements IT et des développeurs d’applications. « Nous voulons devenir l’outil choisi par un éventail beaucoup plus large d’équipes au sein des entreprises de nos clients et prospects », appuie M. Jones.

Participation à l’ancienne pour un éditeur du secteur

Pour bien faire les tâches comme la cartographie des flux d’utilisateurs autour de nouvelles fonctionnalités produit, Harvey Jones explique qu’Atlassian « s’appuie fortement » sur des tableaux blancs physiques – non connectés – avec environ 2,1 m² d’espace par employé dans ses locaux de Sydney par exemple. Utilisés « jour après jour », ces tableaux ont été source de difficultés de gestion et de capacité dans la société. « Nous avons dû fournir des post-it à certains employés pour qu’ils puissent présenter que tel contenu ne doit pas être effacé avant une certaine date, ou pour noter à qui appartient ce contenu pour vérifier avec eux avant de le supprimer ». Difficulté additionnelle, ces tableaux en verre sur fond blanc sont compliqués à photographier…

D’autres facteurs ont participé à la solution de s’aligner sur les solutions de Google. Notamment le rachat en 2017 de l’outil Trello admettant de gérer des équipes et des projets. La collaboration avec les collaborateurs qui ont rejoint l’entreprise après l’acquisition s’est avérée douteuse au départ puisque Trello est basé à New York et Atlassian en Australie. Les échanges étaient pour le moins compliqués lors des réunions à distance.

Jamboard assimilé nativement à la G Suite

La solution aperçue à tous ces problèmes – qui sont un peu un comble pour un éditeur de logiciel collaboratifs – est le tableau numérique de Google, Jamboard. « Le produit est intégré nativement à la G Suite, qui est notre plateforme collaborative » précise le représentant d’Atlassian. « Le Jamboard résout de plus notre problème de travail à distance dans les conversations. Son prix est aussi compétitif. » Les tableaux blancs numériques de Google sont équipés d’écrans 55 pouces 4K, de stylets et effaceurs, et de supports muraux ou portables. Les brainstormings peuvent ainsi être enregistrés aussitôt dans le cloud de Google, ou être repris plus tard dans une autre salle avec un autre tableau. Les équipes ont aussi la possibilité d’accéder à tous les contenus du Drive qu’elles peuvent extraire et changer en temps réel.

Environ la moitié du personnel d’Atlassian est à l’international, surtout en Amérique du Nord et du Sud, en Inde, au Japon, en Turquie et aux Philippines. L’entreprise a pour le moment équipé uniquement ses équipes australiennes et celles aux Etats-Unis en tableaux numériques Jamboard.