Pour éviter de perdre trop de plumes dans l’affaire Cambridge Analytica dans laquelle il est empêtré depuis 2028, Meta a décidé de sortir le chéquier. Alors que la maison-mère de Facebook était poursuivie par ses actionnaires au travers d’une action de groupe intentée sur fond de capitalisation en chute libre de 60 Md$ à l’époque, un accord amiable a ainsi été conclu entre le groupe et ses détracteurs. Le montant de la transaction n’a pas été communiqué, mais devrait être bien inférieur à celui que risquait de payer Meta. Cela permet également au géant des réseaux sociaux de tourner définitivement la page d’un scandale qui lui a collé à la peau pendant des années et avait valu à son CEO, Mark Zuckerberg, une audition musclée face au Sénat américain.

Le procès n’en était qu’à son deuxième jour devant le tribunal du Delaware, alors que Marc Zuckerberg et l’ancienne directrice des opérations Sheryl Sandberg devaient être appelés à la barre la semaine prochaine. Les avocats de deux parties ont quitté le tribunal sans faire de commentaires. Un porte-parole du géant des réseaux sociaux a déclaré que la société n’avait aucun commentaires à faire.

5,1 Md$ d’amende versés à la FTC

Il s’agissait d’un second procès portant sur l’affaire Cambridge Analytica, le premier ayant été mené par la FTC et qui avait débouché sur le versement d’une amende de 5,1 Md$ en 2019. Depuis, Facebook était prêt à tout pour éviter un nouveau procès. Pour rappel, dans l’affaire Cambridge Analytica, 87 millions de profils Facebook ont été exploités sans le consentement des utilisateurs pour des campagnes de marketing politique très ciblées pendant l’élection présidentielle américaine de 2016 visant à favoriser l’élection de Donald Trump.