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Gatewatcher obtient 25 M€ auprès de la BEI

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Gatewatcher obtient 25 M€ auprès de la BEI

Le spécialiste français de la sécurité réseau a obtenu un investissement de 25 M€ auprès de la banque européenne d’investissement. Avec cet apport, Gatewatcher compte accélérer sur la R&D et son développement à l’international.

Après avoir levé 25 M€ en 2022 pour accélérer sa croissance, Gatewatcher annonce aujourd’hui un autre investissement du même montant. Cette fois-ci, il s’agit d’un mix prêt et levée de fonds auprès de la Banque européenne d’investissement. Son vice-président, Ambroise Fayolle, indique dans un communiqué que cette opération « s’inscrit dans la nouvelle stratégie de la BEI en faveur du financement du secteur européen de la sécurité et de la défense ».

Pour mémoire, Gatewatcher est spécialisé dans la protection des réseaux. Il propose une solution NDR (network detection and responses) baptisée AionIQ, mais aussi des sondes réseaux (Trackwatch) qualifiées par l’Anssi. La société française a très tôt intégré des fonctions de machine learning dans ses solutions et plus récemment de la GenAI.  La concurrence est de plus en plus forte dans ce domaine là avec des acteurs comme Palo Alto, Fortinet, Cisco, mais aussi Darktrace (acquis par le fonds Thoma Bravo) ou Vectra qui investissent dans l’IA appliquée la sécurité réseau.

Accélérer sur la R&D, les sales et le marketing

Avec cette enveloppe, Jacques de la Rivière, co-fondateur et directeur général de Gatewatcher, évoque « une accélération sur la R&D, le commerce et le marketing ». Sur la partie R&D, « nous allons investir dans l’IA avec le lancement prochainement d’une brique capable d’accélérer sensiblement le traitement des menaces », explique le dirigeant. Des recrutements sont prévus pour renforcer les différents métiers.

Le volet international n’est pas oublié avec un renforcement des équipes commerciales. « Nous sommes présents dans toute l’Europe, en Afrique du Nord et de l’Ouest, au Proche-Orient, ainsi qu’à Singapour pour adresser le marché asiatique », précise Jacques de la Rivière. Il constate par ailleurs que la GenAI est particulièrement utilisée à l’export « pour accélérer l’onboarding sur les solutions et avoir une meilleure compréhension des menaces ».