Depuis quelques jours, Microsoft forçe tous les PC fonctionnant sous Windows 10 21H2 et Windows 10 22H2 à installer la dernière mise à jour d’Outlook, inclut en plus des correctifs habituels de sécurité dans son Patch Tuesday de février. Cela fait plusieurs mois que l’éditeur presse les utilisateurs à sauter le pas et tente de les convaincre d’abandonner l’ancienne version de son application de messagerie qui va arriver en fin de vie en 2026. Nombreux sont ceux qui ne se réjouissent cependant pas de cette situation.

Selon BetaNews, le mois de février marque le début d’une nouvelle phase dans la migration d’Outlook où les utilisateurs de Windows 10 sont contraints d’installer la dernière application Outlook sur leur PC. « Le nouvel Outlook existe en tant qu’application installée sur l’appareil. Par exemple, elle se trouve dans la section Apps du menu Démarrer. Il ne remplace pas le logiciel Outlook (classique) existant et ne modifie pas les configurations ou les paramètres par défaut de l’utilisateur. Outlook (classique) et le nouvel Outlook pour Windows peuvent fonctionner côte à côte », a fait savoir Microsoft. Auparavant, l’éditeur n’avait fait connaître cette mesure que par le biais d’une annonce dans le Centre d’administration Microsoft 365. Mais depuis la mise à jour KB5051974, obligatoire, la nouvelle app Outlook a été installée de force pour les utilisateurs de Windows 10 sur les versions 21H2 et 22H2.

Une désinstallation possible après coup

Le fournisseur a souligné que les utilisateurs de Windows 10 ne pourront pas empêcher l’installation du dernier Outlook pour Windows : « Actuellement, il n’y a pas de moyen de bloquer l’installation du nouvel Outlook. Si vous préférez que le nouvel Outlook n’apparaisse pas sur les appareils de votre entreprise, vous pouvez le supprimer après son installation dans le cadre de la mise à jour. En d’autres termes, même si vous ne pouvez pas empêcher l’installation de la nouvelle application Outlook sur votre PC Windows 10, vous pourrez toujours la désinstaller par la suite. Comme expliqué par Microsoft en janvier dernier, les entreprises ont toutefois la possibilité de bloquer en amont cette bascule ou son installation en modiifant des valeurs dans le registre.