Depuis plusieurs années, l’organisation des comptes a pris le tournant du numérique et les entreprises commencent à tirer parti de cette adoption. Selon une étude manœuvrée par Anaplan, les sociétés réclament en ce moment de l’analyse avancée, de la machine learning et de l’IA.

Le monde de l’organisation budgétaire en mode cloud est en pleine agitation. Plusieurs acteurs sont présents sur ce marché et l’année 2018 aura été marquée par le rachat d’Adaptive Insights par Workday pour 1,55 milliard de dollars. Mais que pensent les entreprises de ces outils d’organisation connectée ? Anaplan a commandé une étude à Dimensional Research qui a sollicité 1000 spécialistes de l’organisation dans 45 pays à travers 18 industries, pour en savoir plus.

Premier enseignement de l’étude, la planification moderne donne la possibilité de générer plus de chiffre d’affaires (92% des répondants). En effet, ils sont 75% à recourir davantage à l’organisation budgétaire qu’il y a cinq ans. Pour 97% des sondés, il s’agit d’un élément indispensable pour augmenter des revenus. Mais l’aspect financier n’est pas le seul bénéfice de la planification, explique Simon Tucker, responsable de la planification chez Anaplan : « Il y d’autre facteurs de progrès comme l’accélération de la prise de décision, l’automatisation de certaines tâches, la transformation numérique de l’entreprise, anticiper le futur,… ». On peut citer de même l’optimisation de l’allocation des ressources et la conversion de stratégies en actions.

Des barrières à lever et des technologies réclamées

Pour autant, cette bascule vers une planification innovante s’accroche à quelques barrières. La maturité des entreprises, les systèmes hérités peuvent constituer une barrière pour adopter ce type d’approche, tout comme la résistance au changement. Cette étude montre qu’environ un tiers des sondés considère deux autres limitations comme importantes : « les mauvaises données de planification et une technologie limitée ». Sur le premier point, seuls 59% des entreprises utilisant des solutions on premise estiment qu’avoir « les bonnes données » est un élément clé. « En utilisant des solutions en local, les données sont silotées. Quand les données sont déposées sur des technologies disparates, les organisateurs prend plus de temps pour consolider les données avec le risque de porter atteinte à leur intégrité », souligne Simon Tucker. 43% des répondants se tournent ainsi vers le cloud pour lever ces hypothèques.

En dehors de ces difficultés, les utilisateurs d’outils de planification avancée sont friands de technologies. Ils sont 94% à considérer que la machine learning sera un thème considérable pour les processus de planification. Associée avec des fonctionnalités d’analytique, l’IA pourra « ingérer plus rapidement les données et créer des modèles pour réaliser les prévisions d’activités », constate le dirigeant.